Plussur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 273 votes Je ne veux pas souffrir du doute, Ni que tu m'épargnes, ni même Que, concevant combien je t'aime, Tu m'accompagnes sur ma route. Quels efforts pourraient comprimer Ton ennui, ton désir, tes voeux? Si quelqu'un te plaît, va l
Plussur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 266 votes Je ne reconnais pas ta personne présente Tant mon rêve dut en souffrir; Ton visage est soudain, sous mes yeux qu'il enchante, Étrange et long à parcourir; L'être que l'on contemple et celui qu'on médite N'ont pas de semblables pouvoirs; L'éloignement restreint,
Jel’ai quitte je souffre au cerveau. Selam c’est mon cerveau qui souffre pas moi. Je ne l’aime plus. J’ai souffert 1an. J’epargne les details. Je l’ai quitte. Cette relation est morte pour moi. Mais je souffre. La journee j’ai peur de le croiser. J’ai ps envie. Il
Jene veux pas souffrir du doute, Ni que tu m'épargnes, ni même Que, concevant combien je t'aime, Tu m'accompagnes sur ma route. Quels efforts pourraient comprimer Ton ennui - Poèmes . Poésie française. Liens; A Propos ; Poésie; Rechercher un poème; Poèmes; Poètes; Nouveaux poèmes; Poème - Je ne veux pas souffrir du doute, Ni que tu m'épargnes, ni même Que,
bonjourquel est le nom de l'auteur? j'aimerais emprunter cette poésie pour ma classe en citant le nom bien sû Par Marion, le 28.08.2021 magnifique poème Par Anonyme, le 21.02.2021 très beau poème Par Turquoise, le 12.05.2020. Voir plus
Jet'aimais si fort, Mais j'ai eu tort, Aujourd'hui je regrette, D'avoir perdu la tête, Pour un gars comme toi, Qui n'en avais rien à faire de moi ! J'ai eu tant de mal à t'oublier, Mais grâce à tous mes amis, J'arrive à ne plus t'aimer, Je ne veux plus de toi dans ma vie. Aujourd'hui, tu n'es plus qu'un souvenir, Dans ma mémoire que tu as tant fait souffrir, Tu n'es plus qu'une larme
voilatous sur ma vie des poème et des chevaux que j'aime tant !!!!! Les poème. Centerblog. Articles; Blogs; Images; Partager sur Facebook Partager sur Twitter. Rechercher. Gérer mon blog. Ajouter en ami. A propos de ce blog. Nom du blog : mel0259 Description du blog : voila tous sur ma vie des poème et des chevaux que j'aime tant !!!!! Catégorie : Blog Photo Date de création :
k0AW. Vas sur ces poèmes d'amours tristes cinquante cinq, tu trouveras le facteur intrinsèque, qui dévoile pour toi cette lumière, Sept poèmes d'amour tristes résume cette vie entière Lis avec patience, tu vas comprendre, mais il ne te faut pas que t'écoute Il te faut tout d'abord de bien entendre, avec ton cœur tu trouvera la route. J’ai pleuré mon amour pour trouver du bonheur Esseulé les beaux jours pour retrouver ton cœur Marchant dans la forêt la lueur sur les branches Du soleil qui brillait nous donnant sa revanche… Et pensant à tes yeux aux lumières scintillantes J'ai suivi tes iris aux lueurs transcendantes Quand tu m'es apparue, souriante et gracieuse Comme une âme revécue,ma vie est devenu radieuse Ainsi chaque pas faits, j'avance lentement vers toi Mon corps se réchauffant, je sens que tu es là A côté de mes poèmes d'amour qui se transportent là-bas L'endroit est merveilleux... c'est celui de tes bras ! Douleur d'amour Je pense encore à toi et s'il m'arrive parfois De rêver d'autrefois, mon cœur tremble de froid, Mon amour n'est plus là qui me réchauffera Quand mon âme déjà s'envole loin de tout ça. Ma vie à tourné court il s'est enfui l'amour Comme un compte à rebours qui bat tel un tambour, Le tic tac des heures décompte mon malheur Je me bats et j'ai peur d'oublier le bonheur. Je ne sais que t'aimer. Et dans cet amour fou je me perds je l'avoue Car pour moi tu es tout et jet'aime à genoux, Dans tes bras je me noie, rien n'existe à part toi Cela n'a rien d'un choix dans l'amour qui m'échoit. Ton sourire en douceur m'a touché en plein coeur L'âme en apesanteur tu es mon seul bonheur, Tel un rêve éveillé je ne sais que t'aimer Le temps peut défiler j'existe à tes côtés. J'ai rêvé que tu étais dans mes bras , je te murmurai tout bas , des poèmes d'amour tendres à te faire rêver , à t'emporter dans un univers d'amour pour t'aimer , j'ai rêvé que tes lèvres se posaient sur les miennes en douceur , m'apportant beaucoup de chaleur , j'ai rêvé que tu étais là , serré tout contre moi , on ne pouvait se détacher , j'ai rêvé que jamais on ne se quitterait , j'ai rêvé , rêvé , rêvé ... Quand tu reviens. C'est l'amour en souffrance, d'un bonheur en absence Mon âme est en partance dans une sphère de silence, Je ne suis plus que vide, plus rien ne me déride Et ce temps trop humide me fait le coeur aride. Mais quand tu apparais aussitôt je renais Tout redevient parfait, c'est l'amour il parait ! Et tu m'ouvres les bras avec ce sourire-là, Plus rien n'existera tant que tu seras là. Tu fais fleurir la joie, tu me serres contre toi Et tout au fond de moi palpite l'amour de soie, Je sens battre ton cœur au rythme de Mon cœur C’est un chant de bonheur dans l'ardente chaleur. Je veux t'aimer si fort qu'au matin, sur mon corps Dans la glorieuse aurore tu trembleras encore, Et pour te retenir moi je te ferais rire Je t'écouterais me dire tout sur notre avenir. Je poserais mes mains sur ta peau de satin Elles te diront la faim qui sans cesse m'étreint De toi mon tendre amour, mon rêve de toujours, Et je veux chaque jour voir tes larmes d'amour. S'aimer soi-même ! Qui aime la nature D'avoir l’âme pure Que mieux de cette délicatesse Qu'offre la nature de tendresse Ce n'est pas de tout égoïste Tu ne veux pas être si triste ! Essaye d’être positif Garder l'esprit si actif De regarder les belles fleurs Pourquoi le froid et la chaleur ? Pourquoi l'obscure et la lumière ? C'est que tu as l'énergie entière Pour faire de toi le charmeur Qui crois à la beauté Pour faire ton identité Qui crois à la réalité Et extraire ses qualités A travers l'introspection Ce sublime voyage A travers ton passage Dans la vie et ton envie D'exister et même d'aimer Toi-même et même autrui Ton silence et son bruit Et fais de toi le repère Sans que tu exagère.. Garder le milieux Tu seras heureux Et de tes extremes Pour tes fantasmes Qui nourrissent ton imaginaire Pour faire de toi si exemplaire. Ces mêmes dimensionsDe nos jolis rêvesOù rien ne s'achèveTout est en plein expansionDésir de tout savoirD'écouter et de voirToucher avec l'imaginationNos désirs pleins d'affectionOù s'attachent les penséesA nos jolis cœurs caressésPar l'amour et l'admirationNos âmes et cette vibrationQui inonde notre mondeDe près et de loinDélicatesse de soinSans que rien se confondeQue de bien et que la paixNotre univers d'offrirSans faire souffrirCes belles couleurs d'effet... Et chaque minutes et secondes passées avec toi Sont des fleurs qui renaissent et dansent au vent. Aussi fragiles soient-elles, aux creux de tes bras Elles restent un joyau précieux de nos moments... Qu'elles bordent sous les draps en parfum de plaisir Au rythme cadencé de nos deux cœurs fous de désir Dès lors que nos gestes suffisent à se dire l'essentiel... Par leur beauté en harmonie conjugue en liesse Je t'aime, tu m'aimes, on s'aime, s'habillent alors D'un baiser semé du bout des lèvres, une tendresse A la couleur rouge passion, au soupir d'un encore... Se consume dans un souffle léger la mélancolie Que nos ailes se déploient pour mieux s'éprendre Dans un corps à corps, aux portes d'une douceur infinie Nous emporte d'un bonheur très loin des méandres...
60 poèmes <13456Phonétique Cliquez pour la liste complète ! ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé entaient entant entend entendaient entendais entendait entendant entende entendement entendements entendent entendes entendeur ... Frappe encor, Jupiter, accable-moi, mutile L'ennemi terrassé que tu sais impuissant ! Écraser n'est pas vaincre, et ta foudre inutile S'éteindra dans mon sang, Avant d'avoir dompté l'héroïque pensée Qui fait du vieux Titan un révolté divin ; C'est elle qui te brave, et ta rage insensée N'a cloué sur ces monts qu'un simulacre vain. Tes coups n'auront porté que sur un peu d'argile ; Libre dans les liens de cette chair fragile, L'âme de Prométhée échappe à ta fureur. Sous l'ongle du vautour qui sans fin me dévore, Un invisible amour fait palpiter encore Les lambeaux de mon cœur. Si ces pics désolés que la tempête assiège Ont vu couler parfois sur leur manteau de neige Des larmes que mes yeux ne pouvaient retenir, Vous le savez, rochers, immuables murailles Que d'horreur cependant je sentais tressaillir, La source de mes pleurs était dans mes entrailles ; C'est la compassion qui les a fait jaillir. Ce n'était point assez de mon propre martyre ; Ces flancs ouverts, ce sein qu'un bras divin déchire Est rempli de pitié pour d'autres malheureux. Je les vois engager une lutte éternelle ; L'image horrible est là ; j'ai devant la prunelle La vision des maux qui vont fondre sur eux. Ce spectacle navrant m'obsède et m'exaspère. Supplice intolérable et toujours renaissant, Mon vrai, mon seul vautour, c'est la pensée amère Que rien n'arrachera ces germes de misére Que ta haine a semés dans leur chair et leur sang. Pourtant, ô Jupiter, l'homme est ta créature ; C'est toi qui l'as conçu, c'est toi qui l'as formé, Cet être déplorable, infirme, désarmé, Pour qui tout est danger, épouvante, torture, Qui, dans le cercle étroit de ses jours enfermé, Étouffe et se débat, se blesse et se lamente. Ah ! quand tu le jetas sur la terre inclémente, Tu savais quels fléaux l'y devaient assaillir, Qu'on lui disputerait sa place et sa pâture, Qu'un souffle l'abattrait, que l'aveugle Nature Dans son indifférence allait l'ensevelir. Je l'ai trouvé blotti sous quelque roche humide, Ou rampant dans les bois, spectre hâve et timide Qui n'entendait partout que gronder et rugir, Seul affamé, seul triste au grand banquet des êtres, Du fond des eaux, du sein des profondeurs champêtres Tremblant toujours de voir un ennemi surgir. Mais quoi ! sur cet objet de ta haine immortelle, Imprudent que j'étais, je me suis attendri ; J'allumai la pensée et jetai l'étincelle Dans cet obscur limon dont tu l'avais pétri. Il n'était qu'ébauché, j'achevai ton ouvrage. Plein d'espoir et d'audace, en mes vastes desseins J'aurais sans hésiter mis les cieux au pillage, Pour le doter après du fruit de mes larcins. Je t'ai ravi le feu ; de conquête en conquête J'arrachais de tes mains ton sceptre révéré. Grand Dieu ! ta foudre à temps éclata sur ma tête ; Encore un attentat, l'homme était délivré ! La voici donc ma faute, exécrable et sublime. Compatir, quel forfait ! Se dévouer, quel crime ! Quoi ! j'aurais, impuni, défiant tes rigueurs, Ouvert aux opprimés mes bras libérateurs ? Insensé ! m'être ému quand la pitié s'expie ! Pourtant c'est Prométhée, oui, c'est ce même impie Qui naguère t'aidait à vaincre les Titans. J'étais à tes côtés dans l'ardente mêlée ; Tandis que mes conseils guidaient les combattants, Mes coups faisaient trembler la demeure étoilée. Il s'agissait pour moi du sort de l'univers Je voulais en finir avec les dieux pervers. Ton règne allait m'ouvrir cette ère pacifique Que mon cœur transporté saluait de ses vœux. En son cours éthéré le soleil magnifique N'aurait plus éclairé que des êtres heureux. La Terreur s'enfuyait en écartant les ombres Qui voilaient ton sourire ineffable et clément, Et le réseau d'airain des Nécessités sombres Se brisait de lui-même aux pieds d'un maître aimant. Tout était joie, amour, essor, efflorescence ; Lui-même Dieu n'était que le rayonnement De la toute-bonté dans la toute-puissance. O mes désirs trompés ! O songe évanoui ! Des splendeurs d'un tel rêve, encor l'œil ébloui, Me retrouver devant l'iniquité céleste. Devant un Dieu jaloux qui frappe et qui déteste, Et dans mon désespoir me dire avec horreur Celui qui pouvait tout a voulu la douleur ! » Mais ne t'abuse point ! Sur ce roc solitaire Tu ne me verras pas succomber en entier. Un esprit de révolte a transformé la terre, Et j'ai dès aujourd'hui choisi mon héritier. Il poursuivra mon œuvre en marchant sur ma trace, Né qu'il est comme moi pour tenter et souffrir. Aux humains affranchis je lègue mon audace, Héritage sacré qui ne peut plus périr. La raison s'affermit, le doute est prêt à naître. Enhardis à ce point d'interroger leur maître, Des mortels devant eux oseront te citer Pourquoi leurs maux ? Pourquoi ton caprice et ta haine ? Oui, ton juge t'attend, - la conscience humaine ; Elle ne peut t'absoudre et va te rejeter. Le voilà, ce vengeur promis à ma détresse ! Ah ! quel souffle épuré d'amour et d'allégresse En traversant le monde enivrera mon cœur Le jour où, moins hardie encor que magnanime, Au lieu de l'accuser, ton auguste victime Niera son oppresseur ! Délivré de la Foi comme d'un mauvais rêve, L'homme répudiera les tyrans immortels, Et n'ira plus, en proie à des terreurs sans trêve, Se courber lâchement au pied de tes autels. Las de le trouver sourd, il croira le ciel vide. Jetant sur toi son voile éternel et splendide, La Nature déjà te cache à son regard ; Il ne découvrira dans l'univers sans borne, Pour tout Dieu désormais, qu'un couple aveugle et morne, La Force et le Hasard. Montre-toi, Jupiter, éclate alors, fulmine, Contre ce fugitif à ton joug échappé ! Refusant dans ses maux de voir ta main divine, Par un pouvoir fatal il se dira frappé. Il tombera sans peur, sans plainte, sans prière ; Et quand tu donnerais ton aigle et ton tonnerre Pour l'entendre pousser, au fort de son tourment, Un seul cri qui t'atteste, une injure, un blasphème, Il restera muet ce silence suprême Sera ton châtiment. Tu n'auras plus que moi dans ton immense empire Pour croire encore en toi, funeste Déité. Plutôt nier le jour ou l'air que je respire Que ta puissance inique et que ta cruauté. Perdu dans cet azur, sur ces hauteurs sublimes, Ah ! j'ai vu de trop près tes fureurs et tes crimes ; J'ai sous tes coups déjà trop souffert, trop saigné ; Le doute est impossible à mon cœur indigné. Oui ! tandis que du Mal, œuvre de ta colère, Renonçant désormais à sonder le mystère, L'esprit humain ailleurs portera son flambeau, Seul je saurai le mot de cette énigme obscure, Et j'aurai reconnu, pour comble de torture, Un Dieu dans mon Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 968 votesLa trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes Les pâles habitants ont tout à coup frémi. Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi. Quelgues morts cependant sont restés immobiles ; Ils ont tout entendu, mais le divin clairon Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles Ne les arracheront. Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière, Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié, Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère Ont souri sans pitié ! Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle ! Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile. Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés, Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle Tiens-nous bien embrassés. Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ; Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux ! Quand tout nous rejetait, le néant et la vie, Tes bras compatissants, ô notre unique amie ! Se sont ouverts pour nous. Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage, Battus par tous les vents, haletants, harassés. L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage, Nous avait délaissés. Nous n'avions rencontré que désespoir et doute, Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ; Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route, Nous errions en pleurant. Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides, Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri. Les sources de l'amour sous nos lèvres avides, Comme une eau fugitive, au printemps ont tari. Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte. Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri Parfois s'offrait à nous sur la route déserte, Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient. Au gouffre que pour nous creusait la Destinée Une invisible main nous poussait acharnée. Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper, A nos côtés marchait le Malheur inflexible. Nous portions une plaie à chaque endroit sensible, Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper. Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ; Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer, Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices Si nous avons failli, nous avons tant souffert ! Eh bien, nous renonçons même à cette espérance D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs, Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense, Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs. Nous le savons, tu peux donner encor des ailes Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ; Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles, Les élever à toi dans la grâce et l'amour ; Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges, A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang, Nous faire couronner par la main de tes anges, Nous revêtir de gloire en nous transfigurant. Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle, Nous rendre le désir que nous avions perdu… Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ? Quand de tes chérubins la phalange sacrée Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux, Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux ! Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre. Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre Nous obscurcit vos cieux. » Contre leur gré pourqoui ranimer nos poussières ? Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ? Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères, Ne sont plus un bienfait. Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle. Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu. Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle ! Laisse-nous oublier que nous avons Malheureux Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 1051 votes<13456Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Si vous souhaitez lire ou relire les poèmes d'amour tristes les plus célèbres et les plus beaux, vous êtes au bon endroit. Certains de ses poèmes sont sur la rupture, d'autres sur un amour non-réciproque ou encore sur la perte de l'être aimé. Bien que l’art soit subjectif, j’ai tenté de sélectionner des poèmes incontournables en me basant sur mes préférences personnelles et leur présence dans plusieurs anthologies de la poésie française que j’ai pu lire. Voici le meilleur de la poésie sur les chagrins d'amour. La poésie vous détend, vous inspire, vous motive ? J'offre le contenu de ce site sans publicité. Joignez la communauté Poetica Mundi pour soutenir ce projet et profiter de nombreux avantages Publications réservées aux membresActivités de créativité et de détenteLivres numériques, livres audio et poèmes à imprimerDemandes spéciales sur YouTubeDiscussions avec des amateurs de poésie La courbe de tes yeux - Paul Éluard La Courbe de tes Yeux un des plus beaux poèmes de Paul Éluard. C’est un poème d'amour en trois quintils, publié en 1924 dans le recueil Capitale de la Douleur. Il est écrit après sa séparation avec sa femme avec Gala, d’origine Russe, qu’il aime encore. Ils se rencontrent en 1912 se marient en 1917. La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,Un rond de danse et de douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécuC'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Je vis, je meurs - Louise Labé Je vis, je meurs est le poème le plus beau et célèbre de Louise Labé. Il s'agit d'un de ses 24 sonnets. Ce poème en décasyllabes sera publié en 1555 dans son recueil Sonnets. Comme dans la majorité de son œuvre, dans ce poème Louise Labé parle de l'amour au féminin en écrivant ce qu'elle ressent. Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;J'ai chaud extrême en endurant froidure La vie m'est et trop molle et trop grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie,Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ;Et, quand je pense avoir plus de douleur,Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine,Et être au haut de mon désiré heur,Il me remet en mon premier malheur. Le Pont Mirabeau - Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau est le plus beau poème de Guillaume Apollinaire. Cette oeuvre sans ponctuation, inspirée par Marie Laurencin qu'il commence à fréquenter en 1907, se trouve dans le recueil Alcools 1913. L'écoulement de la Seine à Paris y est une métaphore de l'amour qui disparaît avec le temps. Sous le pont Mirabeau coule la SeineEt nos amoursFaut-il qu'il m'en souvienneLa joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à faceTandis que sousLe pont de nos bras passeDes éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau couranteL'amour s'en vaComme la vie est lenteEt comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semainesNi temps passéNi les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure Amitié Fidèle - Nicolas Boileau Parmi les doux transports d'une amitié fidèle,Je voyais près d'Iris couler mes heureux jours Iris que j'aime encore, et que j'aimerai toujours,Brûlait des mêmes feux dont je brûlais pour elle Quand, par l'ordre du ciel, une fièvre cruelleM'enleva cet objet de mes tendres amours ;Et, de tous mes plaisirs interrompant le cours,Me laissa de regrets une suite éternelle. Ah ! qu'un si rude coup étonna mes esprits !Que je versais de pleurs ! que je poussais de cris !De combien de douleurs ma douleur fut suivie ! Iris, tu fus alors moins à plaindre que moi Et, bien qu'un triste sort t'ait fait perdre la vie,Hélas ! en te perdant j'ai perdu plus que toi. Ô triste était mon âme - Paul Verlaine Ô triste, triste était mon âmeÀ cause, à cause d'une femme. Je ne me suis pas consoléBien que mon cœur s'en soit allé. Bien que mon cœur, bien que mon âmeEussent fui loin de cette femme. Je ne me suis pas consolé,Bien que mon cœur s'en soit allé. Et mon cœur, mon cœur trop sensibleDit à mon âme Est-il possible, Est-il possible, — le fût-il, —Ce fier exil, ce triste exil ? Mon âme dit à mon cœur Sais-jeMoi-même, que nous veut ce piège D'être présents bien qu'exilés,Encore que loin en allés ? Colloque sentimental - Paul Verlaine Dans le vieux parc solitaire et glacéDeux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,Et l'on entend à peine leurs paroles. Dans le vieux parc solitaire et glacéDeux spectres ont évoqué le passé. - Te souvient-il de notre extase ancienne ?- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne ? - Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - Non. Ah ! les beaux jours de bonheur indicibleOù nous joignions nos bouches ! - C'est possible. - Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. Tels ils marchaient dans les avoines folles,Et la nuit seule entendit leurs paroles. Plaisir d'amour - Jean-Pierre Claris de Florian Bien qu'étant célèbre pour ses fables, l'oeuvre la plus connue et la plus belle de Jean-Pierre Claris de Florian est probablement Plaisir d'amour. Ce poème romantique composé de deux couplets et deux quatrains est extrait de la nouvelle Célestine, de son recueil Les Nouvelles de M. de Florian 1784. Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,Chagrin d'amour dure toute la vie. J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie,Elle me quitte et prend un autre d'amour ne dure qu'un moment,Chagrin d'amour dure toute la vie. Tant que cette eau coulera doucementVers ce ruisseau qui borde la prairie,Je t'aimerai, me répétait Sylvie ;L'eau coule encore, elle a changé pourtant ! Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,Chagrin d'amour dure toute la vie. Qu'en avez-vous fait ? - Marceline Desbordes-Valmore Vous aviez mon cœur,Moi, j'avais le vôtre Un cœur pour un cœur ;Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu,Je n'en ai plus d'autre,Le vôtre est rendu,Le mien est perdu ! La feuille et la fleurEt le fruit lui-même,La feuille et la fleur,L'encens, la couleur Qu'en avez-vous fait,Mon maître suprême ?Qu'en avez-vous fait,De ce doux bienfait ? Comme un pauvre enfantQuitté par sa mère,Comme un pauvre enfantQue rien ne défend, Vous me laissez là,Dans ma vie amère ;Vous me laissez là,Et Dieu voit cela ! Savez-vous qu'un jourL'homme est seul au monde ?Savez-vous qu'un jourIl revoit l'amour ? Vous appellerez,Sans qu'on vous réponde ;Vous appellerez,Et vous songerez !... Vous viendrez rêvantSonner à ma porte ;Ami comme avant,Vous viendrez rêvant. Et l'on vous dira Personne !... elle est morte. »On vous le dira ;Mais qui vous plaindra ? Les Séparés - Marceline Desbordes-Valmore Les séparés est un poème d'amour de Marceline Desbordes-Valmore paru dans le recueil Poésies Inédites 1860. Elle évoque sa souffrance et son sentiment d'abandon. Il est composé de quatre strophes quatre alexandrins aux rimes croisées et un trisyllabe qui commencent et finissent par "N'écris pas". N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m' beaux étés sans toi, c'est la nuit sans refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,Et frapper à mon cœur, c'est frapper au pas ! N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes,Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,C'est entendre le ciel sans y monter pas ! N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;Elle a gardé ta voix qui m'appelle montre pas l'eau vive à qui ne peut la chère écriture est un portrait pas ! N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lire Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;Que je les vois brûler à travers ton sourire ;Il semble qu'un baiser les empreint sur mon pas ! Tant que mes yeux pourront larmes épandre - Louise Labé Tant que mes yeux pourront larmes épandreA l'heur passé avec toi regretter,Et qu'aux sanglots et soupirs résisterPourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendreDu mignard luth, pour tes grâces chanter ;Tant que l'esprit se voudra contenterDe ne vouloir rien fors que toi comprendre, Je ne souhaite encore point quand mes yeux je sentirai tarir,Ma voix cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjourNe pouvant plus montrer signe d'amante,Prierai la mort noircir mon plus clair jour. Une allée du Luxembourg - Gérard de Nerval Une Allée du Luxembourg 1832 est un des poèmes les plus beaux et célèbres de Gérard de Nerval. Ce poème paru dans le recueil Odelettes décrit les émotions du poète lors du passage d'une jeune fille dans le jardin du Luxembourg. Il se compose de trois quatrains d'octosyllabes en rimes alternées. Elle a passé, la jeune filleVive et preste comme un oiseauÀ la main une fleur qui brille,À la bouche un refrain nouveau. C'est peut-être la seule au mondeDont le cœur au mien répondrait,Qui venant dans ma nuit profondeD'un seul regard l'éclaircirait ! Mais non, – ma jeunesse est finie…Adieu, doux rayon qui m'as lui, –Parfum, jeune fille, harmonie…Le bonheur passait, – il a fui ! Ma seule amour - Charles d'Orléans Ma seule amour, ma joie et ma maîtresse,Puisqu’il me faut loin de vous demeurer,Je n’ai plus rien, à me réconforter,Qu’un souvenir pour retenir liesse. En allégeant, par Espoir, ma détresse,Me conviendra le temps ainsi passer,Ma seule amour, ma joie et ma maîtresse,Puisqu’il me faut loin de vous demeurer. Car mon las cœur, bien garni de tristesse,S’en est voulu avecques vous aller,Ne je ne puis jamais le recouvrer,Jusque verrai votre belle jeunesse,Ma seule amour, ma joie et ma maîtresse. Le temps des cerises - Jean-Baptiste Clément Quand nous chanterons le temps des cerises,Et gai rossignol et merle moqueurSeront tous en fête ;Les belles auront la folie en têteEt les amoureux du soleil au cœur…Quand nous chanterons le temps des cerises,Sifflera bien mieux le merle moqueur. Mais il est bien court, le temps des cerises,Où l'on s'en va deux cueillir en rêvantDes pendants d'oreilles !Cerises d'amour, aux robes pareilles,Tombant sous la feuille en gouttes de sang …Mais il est bien court le temps des cerises,Pendants de corail qu'on cueille en rêvant ! Quand vous en serez au temps des cerises,Si vous avez peur des chagrins d'amour,Évitez les qui ne crains pas les peines cruelles,Je ne vivrai point sans souffrir un vous en serez au temps des cerises,Vous aurez aussi des chagrins d'amour. J'aimerai toujours le temps des cerises ;C'est de ce temps là que je garde au cœurUne plaie ouverte ;Et dame Fortune, en m'étant offerte,Ne pourra jamais fermer ma toujours le temps des cerisesEt le souvenir que je garde au cœur. Ruines du cœur - François Coppée Mon cœur était jadis comme un palais romain,Tout construit de granits choisis, de marbres les passions, comme un flot de barbares,L’envahirent, la hache ou la torche à la main. Ce fut une ruine alors. Nul bruit et hiboux. Terrains de fleurs gisaient, brisés, porphyres et carrares ;Et les ronces avaient effacé le chemin. Je suis resté longtemps, seul, devant mon midis sans soleil, des minuits sans un astre,Passèrent, et j’ai, là, vécu d’horribles jours ; Mais tu parus enfin, blanche dans la lumière,Et, bravement, afin de loger nos amours,Des débris du palais j’ai bâti ma chaumière. Mai - Guillaume Apollinaire Mai est un poème de Guillaume Apollinaire paru dans son recueil Alcools 1913. Ce poème autobiographique et mélancolique en alexandrins fait référence à mai 1902 et à son amour malheureux pour Annie Playden qui a inspiré plusieurs poèmes de ce recueil. C'est aussi une métaphore de sa vision de la poésie. Le mai le joli mai en barque sur le RhinDes dames regardaient du haut de la montagneVous êtes si jolies mais la barque s’éloigneQui donc a fait pleurer les saules riverains ? Or des vergers fleuris se figeaient en arrièreLes pétales tombés des cerisiers de maiSont les ongles de celle que j’ai tant aiméeLes pétales flétris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentementUn ours un singe un chien menés par des tziganesSuivaient une roulotte traînée par un âneTandis que s’éloignait dans les vignes rhénanesSur un fifre lointain un air de régiment Le mai le joli mai a paré les ruinesDe lierre de vigne vierge et de rosiersLe vent du Rhin secoue sur le bord les osiersEt les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes La Chanson du Mal-aimé - Guillaume Apollinaire La Chanson du mal-aimé est un poème célèbre de Guillaume Apollinaire paru dans le recueil Alcools 1913. C'est un long poème de 60 quintils en octosyllabes aux rimes croisées. Il utilise des références mythiques pour évoquer sa tristesse et ses regrets suite à l'échec d'une relation amoureuse. Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour à la semblanceDu beau Phénix s'il meurt un soirLe matin voit sa renaissance Un soir de demi-brume à LondresUn voyou qui ressemblait àMon amour vint à ma rencontreEt le regard qu'il me jetaMe fit baisser les yeux de honte Je suivis ce mauvais garçonQui sifflotait mains dans les pochesNous semblions entre les maisonsOnde ouverte de la Mer RougeLui les Hébreux moi Pharaon Que tombent ces vagues de briquesSi tu ne fus pas bien aiméeJe suis le souverain d'ÉgypteSa sœur-épouse son arméeSi tu n'es pas l'amour unique Au tournant d'une rue brûlantDe tous les feux de ses façadesPlaies du brouillard sanguinolentOù se lamentaient les façadesUne femme lui ressemblant C'était son regard d'inhumaineLa cicatrice à son cou nuSortit saoule d'une taverneAu moment où je reconnusLa fausseté de l'amour même Lorsqu'il fut de retour enfinDans sa patrie le sage UlysseSon vieux chien de lui se souvintPrès d'un tapis de haute lisseSa femme attendait qu'il revînt L'époux royal de SacontaleLas de vaincre se réjouitQuand il la retrouva plus pâleD'attente et d'amour yeux pâlisCaressant sa gazelle mâle J'ai pensé à ces rois heureuxLorsque le faux amour et celleDont je suis encore amoureuxHeurtant leurs ombres infidèlesMe rendirent si malheureux Regrets sur quoi l'enfer se fondeQu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes vœuxPour son baiser les rois du mondeSeraient morts les pauvres fameuxPour elle eussent vendu leur ombre J'ai hiverné dans mon passéRevienne le soleil de PâquesPour chauffer un cœur plus glacéQue les quarante de SébasteMoins que ma vie martyrisés Mon beau navire ô ma mémoireAvons-nous assez naviguéDans une onde mauvaise à boireAvons-nous assez divaguéDe la belle aube au triste soir Adieu faux amour confonduAvec la femme qui s'éloigneAvec celle que j'ai perdueL'année dernière en AllemagneEt que je ne reverrai plus Voie lactée ô sœur lumineuseDes blancs ruisseaux de ChanaanEt des corps blancs des amoureusesNageurs morts suivrons-nous d'ahanTon cours vers d'autres nébuleuses Je me souviens d'une autre annéeC'était l'aube d'un jour d'avrilJ'ai chanté ma joie bien-aiméeChanté l'amour à voix virileAu moment d'amour de l'année Je respire où tu palpites - Victor Hugo Je respire où tu palpites,Tu sais ; à quoi bon, hélas !Rester là si tu me quittes,Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombreDe cet ange qui s’enfuit ?A quoi bon, sous le ciel sombre,N’être plus que de la nuit ? Je suis la fleur des muraillesDont avril est le seul suffit que tu t’en aillesPour qu’il ne reste plus rien. Tu m’entoures d’Auréoles ;Te voir est mon seul suffit que tu t’envolesPour que je m’envole aussi. Si tu pars, mon front se penche ;Mon âme au ciel, son berceau,Fuira, dans ta main blancheTu tiens ce sauvage oiseau. Que veux-tu que je devienneSi je n’entends plus ton pas ?Est-ce ta vie ou la mienneQui s’en va ? Je ne sais pas. Quand mon orage succombe,J’en reprends dans ton cœur pur ;Je suis comme la colombeQui vient boire au lac d’azur. L’amour fait comprendre à l’âmeL’univers, salubre et béni ;Et cette petite flammeSeule éclaire l’infini. Sans toi, toute la natureN’est plus qu’un cachot fermé,Où je vais à l’aventure,Pâle et n’étant plus aimé. Sans toi, tout s’effeuille et tombe ;L’ombre emplit mon noir sourcil ;Une fête est une tombe,La patrie est un exil. Je t’implore et réclame ;Ne fuis pas loin de mes maux,Ô fauvette de mon âmeQui chantes dans mes rameaux ! De quoi puis-je avoir envie,De quoi puis-je avoir effroi,Que ferai-je de la vieSi tu n’es plus près de moi ? Tu portes dans la lumière,Tu portes dans les buissons,Sur une aile ma prière,Et sur l’autre mes chansons. Que dirai-je aux champs que voileL’inconsolable douleur ?Que ferai-je de l’étoile ?Que ferai-je de la fleur ? Que dirai-je au bois moroseQu’illuminait ta douceur ?Que répondrai-je à la roseDisant Où donc est ma sœur ? » J’en mourrai ; fuis, si tu l’ quoi bon, jours révolus !Regarder toutes ces chosesQu’elle ne regarde plus ? Que ferai-je de la lyre,De la vertu, du destin ?Hélas ! et, sans ton sourire,Que ferai-je du matin ? Que ferai-je, seul, farouche,Sans toi, du jour et des cieux,De mes baisers sans ta bouche,Et de mes pleurs sans tes yeux ! Que vous m'allez tourmentant - Philippe Desportes Que vous m'allez tourmentantDe m'estimer infidèle !Non, vous n'êtes point plus belleQue je suis ferme et constant. Pour bien voir quelle est ma foi,Regardez-moi dans votre âme C'est comme j'en fais, Madame ;Dans la mienne je vous vois. Si vous pensez me changer,Ce miroir me le rapporte ;Voyez donc, de même sorte,En vous, si je suis léger. Pour vous, sans plus, je fus né,Mon cœur n'en peut aimer d'autre Las ! si je ne suis plus vôtre,A qui m'avez-vous donné ? Rosette, pour un peu d'absence - Philippe Desportes Rosette, pour un peu d'absence,Votre cœur vous avez changé,Et moi, sachant cette inconstance,Le mien autre part j'ai rangé Jamais plus, beauté si légèreSur moi tant de pouvoir n'auraNous verrons, volage bergère,Qui premier s'en repentira. Tandis qu'en pleurs je me consume,Maudissant cet éloignement,Vous qui n'aimez que par coutume,Caressiez un nouvel légère girouetteAu vent si tôt ne se vira Nous verrons, bergère premier s'en repentira. Où sont tant de promesses saintes,Tant de pleurs versés en partant ?Est-il vrai que ces tristes plaintesSortissent d'un cœur inconstant ?Dieux ! que vous êtes mensongère !Maudit soit qui plus vous croira !Nous verrons, volage bergère,Qui premier s'en repentira. Celui qui a gagné ma placeNe vous peut aimer tant que moi ;Et celle que j'aime vous passeDe beauté, d'amour et de bien votre amitié neuve,La mienne plus ne variera,Et puis, nous verrons à l'épreuveQui premier s'en repentira. L'isolement - Alphonse de Lamartine L'isolement est un poème célèbre d'Alphonse de Lamartine paru dans le recueil Méditations poétiques 1820. Dans ces 13 quatrains en alexandrins aux rimes croisées, il évoque son chagrin, son mal de vivre et sa mélancolie suite au décès de son amante, Julie Charles, emportée par la tuberculose. Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;Je promène au hasard mes regards sur la plaine,Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;Là le lac immobile étend ses eaux dormantesOù l'étoile du soir se lève dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;Et le char vaporeux de la reine des ombresMonte, et blanchit déjà les bords de l'horizon. Cependant, s'élançant de la flèche gothique,Un son religieux se répand dans les airs Le voyageur s'arrête, et la cloche rustiqueAux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférenteN'éprouve devant eux ni charme ni transports ;Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue,Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,Je parcours tous les points de l'immense étendue,Et je dis Nulle part le bonheur ne m'attend. » Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,D'un œil indifférent je le suis dans son cours ;En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ;Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,Je ne demande rien à l'immense univers. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,Et ce bien idéal que toute âme désire,Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,Vague objet de mes vœux, m'élancer jusqu'à toi !Sur la terre d'exil pourquoi restè-je encore ?Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! Le lac - Alphonse de Lamartine Le Lac, paru dans Méditations Poétiques 1820, est un des poèmes de Lamartine les plus connus. Il évoque le Lac du Bourget où le poète avait l'habitude de rencontrer sa muse Julie Charles jusqu'à la mort de cette dernière 1817. Ce poème est un incontournable de la poésie romantique. Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emportés sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âgesJeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierreOù tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondesSur ses pieds adorés. Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos ;Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chèreLaissa tomber ces mots Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !Suspendez votre cours Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours ! Assez de malheureux ici-bas vous implorent,Coulez, coulez pour eux ;Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;Oubliez les heureux. Mais je demande en vain quelques moments encore,Le temps m'échappe et fuit ;Je dis à cette nuit Sois plus lente ; et l'auroreVa dissiper la nuit. Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,Hâtons-nous, jouissons !L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;Il coule, et nous passons ! » Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,S'envolent loin de nous de la même vitesseQue les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,Ne nous les rendra plus ! éternité, néant, passé, sombres abîmes,Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?Parlez nous rendrez-vous ces extases sublimesQue vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvagesQui pendent sur tes eaux. Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surfaceDe ses molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,Tout dise Ils ont aimé ! A George Sand VI - Alfred de Musset Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;Verse ailleurs ce trésor que j'avais pour tout chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie,Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie,Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien. Laisse mon souvenir te suivre loin de France ;Qu'il parte sur ton cœur, pauvre bouquet fané,Lorsque tu l'as cueilli, j'ai connu l'Espérance,Je croyais au bonheur, et toute ma souffranceEst de l'avoir perdu sans te l'avoir donné. J'ai dit à mon cœur - Alfred de Musset J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse ?Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,C'est perdre en désirs le temps du bonheur ? Il m'a répondu Ce n'est point assez,Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse ;Et ne vois-tu pas que changer sans cesseNous rend doux et chers les plaisirs passés ? J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur N'est-ce point assez de tant de tristesse ?Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,C'est à chaque pas trouver la douleur ? Il m'a répondu Ce n'est point assez,Ce n'est point assez de tant de tristesse ;Et ne vois-tu pas que changer sans cesseNous rend doux et chers les chagrins passés ? Mort, j'appelle de ta rigueur - François Villon Mort, j'appelle de ta rigueur,Qui m'as ma maîtresse ravie,Et n'es pas encore assouvieSi tu ne me tiens en langueur Onc puis n'eus force ni vigueur ;Mais que te nuisoit-elle en vie,Mort ? Deux étions et n'avions qu'un cœur ;S'il est mort, force est que dévie,Voire, ou que je vive sans vieComme les images, par cœur,Mort ! Las ! Mort, qui t'a fait si hardie - Charles d'Orléans Las ! Mort, qui t'a fait si hardieDe prendre la noble PrincesseQui était mon confort, ma vie,Mon bien, mon plaisir, ma richesse !Puisque tu as pris ma maîtresse,Prends-moi aussi son serviteur,Car j'aime mieux prochainementMourir que languir en tourment,En peine, souci et douleur ! Las ! de tous biens était garnieEt en droite fleur de jeunesse !Je prie à Dieu qu'il te maudie,Fausse Mort, pleine de rudesse !Si prise l'eusses en vieillesse,Ce ne fût pas si grand rigueur ;Mais prise l'as hâtivement,Et m'as laissé piteusementEn peine, souci et douleur ! Las ! je suis seul, sans compagnie !Adieu ma Dame, ma liesse !Or est notre amour departie,Non pourtant, je vous fais promesseQue de prières, à largesse,Morte vous servirai de cœur,Sans oublier aucunement ;Et vous regretterai souventEn peine, souci et douleur. Dieu, sur tout souverain Seigneur,Ordonnez, par grâce et douceur,De l'âme d'elle, tellementQu'elle ne soit pas longuementEn peine, souci et douleur ! Que me conseillez-vous, mon cœur ? - Charles d'Orléans Que me conseillez-vous, mon cœur ?Irai-je par devers la belleLui dire la peine mortelleQue souffrez pour elle en douleur ? Pour votre bien et son honneur,C'est droit que votre conseil me conseillez-vous, mon cœur,Irai-je par devers la belle ? Si pleine la sais de douceurQue trouverai merci en elle,Tôt en aurez bonne vais, n'est-ce pour le meilleur ?Que me conseillez-vous, mon cœur ? Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse - François de Malherbe Beauté, mon beau souci, de qui l'âme incertaineA, comme l'océan, son flux et son reflux,Pensez de vous résoudre à soulager ma peine,Ou je me vais résoudre à ne la souffrir plus. Vos yeux ont des appas que j'aime et que je prise,Et qui peuvent beaucoup dessus ma liberté ;Mais pour me retenir, s'ils font cas de ma prise,Il leur faut de l'amour autant que de beauté. Quand je pense être au point que cela s'accomplisse,Quelque excuse toujours en empêche l'effet ;C'est la toile sans fin de la femme d'Ulysse,Dont l'ouvrage du soir au matin se défait. Madame, avisez-y, vous perdez votre gloireDe me l'avoir promis et vous rire de ne vous en souvient, vous manquez de mémoire,Et s'il vous en souvient, vous n'avez point de foi. J'avais toujours fait compte, aimant chose si haute,De ne m'en séparer qu'avecque le trépas ;S'il arrive autrement ce sera votre faute,De faire des serments et ne les tenir pas. Le portrait - Charles Baudelaire La Maladie et la Mort font des cendresDe tout le feu qui pour nous ces grands yeux si fervents et si tendres,De cette bouche où mon cœur se noya, De ces baisers puissants comme un dictame,De ces transports plus vifs que des rayons,Que reste-t-il ? C'est affreux, ô mon âme !Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons, Qui, comme moi, meurt dans la solitude,Et que le Temps, injurieux vieillard,Chaque jour frotte avec son aile rude… Noir assassin de la Vie et de l'Art,Tu ne tueras jamais dans ma mémoireCelle qui fut mon plaisir et ma gloire ! J'espère que cette sélection de poèmes d'amour vous a plus. Vous trouverez plus de poèmes d'amour sur la page de ce site dédiée à ce thème. Autres pages qui pourraient vous intéresser Les Plus Beaux Poèmes sur la Tristesse et la Mélancolie Cliquez ci-dessous pour découvrir un poème sélectionné au hasard. Message aux membres de Poetica Mundi ! Chers membres de la communauté Poetica Mundi, n'oubliez pas D'aller consulter les publications de la communauté poèmes, quiz, messages ;De télécharger vos nouveaux avantages livres, activités, poèmes à imprimer, etc. ;Et de m'envoyer vos demandes spéciales. Cliquez sur le lien suivant pour vous connecter ou devenir membre. 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Mourir pour ne plus me vois m'ouvrir les veines,Me vider de ma peine, de ma haine,Me vider de mon sang,Faire ce que je n'ai jamais osé faire jusqu'à tout joué,Tout misé,Et j'ai tout perdu,Et à présent je n'en peux me vois sauter de mon toit,Mettre fin à ma vie pour veux tu que je continue si tu n'est pas à mes côtés?Tu étais ma raison de vivre, la personne que j'ai le plus pour ne plus souffrir,Voilà comment je vois mon continuer de s'accrocher à la vie?A cette chose aussi pourrit?Tout disparaît et nous ne faisons pas exceptionalors pourquoi continuer sans raison?Moi je lâche prise,Ma vie, moi même, je la bêtises sur ça n'est pas fait blesse, je mens,Mais je me fais du mal à moi ne supporte plus d'être être sans sentiments,Voilà ce que je rêve d'être en ce pour ne plus souffrir,Voilà mon vous dis adieuEt j'espère que sans moi vous vivrez B Posted on Wednesday, 09 April 2008 at 1056 PMEdited on Sunday, 28 January 2018 at 125 PM
Car derrière notre sourire une douleur, Poèmes d'amour tristes pour dire mon cœur est déchiré, Tu t'amuse à me faire souffrir, poème d'amour triste pour dire, Je ne pense qu'à toi, Je ne vois que toi, Je n'aime que toi Tristesse d'amour Je ne te supporte plus tu m'emprisonne et tu me tue de l'intérieure tu me consume et à chaque fois j'en paire mes plumes Tu es sournoise tu t'empare de mon cœur tu fait souffrir mon âme quand tu est là je broie du noir De ton talent tu fait couler mes larmes Ah mes larmes entre vous deux c'est une grande histoire Vous êtes lier pour me faire mal Vous vous emparez de moi avec joie Pour vous faire partir c'est un dur et long combat Que je pers à chaque fois Quand sa commence à couler rien n'y personne ne peut vous arrêtez Tel un robinet casser sa rempli mes yeux et sa se déverse sur mes joues Tristesse je ne te veut plus Car en moi tu me tue Tu empêche mon cœur de vibrer Tu fait un nœud avec mon estomac Mais toi tu jubile Tu t'amuse à me faire souffrir Mais un jour j'espère je trouverais un moyen Une parade pour empêcher mes larmes de couler Un jour je gagnerais enfin j'ose espérer . - Poèmes d'amour tristes je suis seul l'ange de la mort est tout prêt je le sent il me frôle la à me tourné autour je le combat je me fait force mon heure est pas venue ... il doit se tromper c'est pas moi j'ai des ailes je suis ange mais pas pour aller chez lui juste pour m'envoler vers d'autres cieux pour veiller sur le monde voler sur les nuages pour me reposer je veux continuer ma quette aller vers les gents pour les rassurer je veux rester ange je veux pas finir comme lui à chercher des âmes perdu pour les emporter dans son monde noir est sans chaleur je suis ange est je le resterais à jamais - Poème d'amour J'aime être avec toi je suis prisonnière de mon caractère Parfois impulsive Parfois triste comme se soir Mon cœur à mal quand on se déchire Pour moi amour oui tu es ma priorité Quand tu me dit que je ne suis pas avec toi sa me fait mal car je ne vois que par toi J'aime être avec toi J'aime être avec mes amise Bien entendu que pour moi tu passe avant tout Mais doit je en délaisser mes amis e pour autant ? C'est dure car je suis triste mais je n'ai pas droit aux larmes toi seul c'est pourquoi Aimer c'est toujours compliqué Car nous ne sommes pas libre de notre cœur On subit ces émotions ont peut rien contrôlé Comme se soir il crie Il saigne il me fait mal De toi il ne veut pas se passer De toi il est complètement épris Et sa se sera pour bien des décennie ne m'abandonne pas Ne me quitte pas car mon petit cœur à sa jamais il y survivra - Poème d'amour triste Les gens de nos jours ne vois que ce qu'il veulent voire Ils ne voie que la fille que je suis en plein jour, Qui souris et qui est pleine d'amour. Ce qu'il ne savent pas c'est que je pleure seule dans le noir. Mon âme est déchirée, Comme une vulgaire feuille de papier. Lorsque enfin je voie une lueur d'espoir, Soudain tout devient noir. Mon cœur fut transpercer, Par une épée bien affiler. Cette meurtrière qui est La Vie, Ma anéantie sans le moindre répit. Pour certain la vie est facile, Alors que je tombe en ruine. La fille que j'étais n'est plus, Elle est partie lorsque la noirceur est apparue. Jamais je n'avais imaginé, Lorsque je n'étais qu'un nouveau née. Que la beauté de ce monde si pur, Deviendrait un fardeau si dur. Je me noie dans cette mer affamée, Je me relève pour respirer. Mais les autres plus fort, M'empêche de continuer vers le bord. Après toute ces années a essayer de m'envoler, J'ai réaliser que j'avais simplement les ailes brisées. Lorsque la vie te donne 5 raisons d'abandonner, Donne lui en 6 de continuer. Il faut ce battre contre ses démons intérieurs, De toute façon, ils sont seulement le fruit de notre peur. - Poème d'amour triste 5 Je sens mon cœur battre entre tes mains . Je sens ton regard croiser le mien . Je sens tes lèvres frôler ma bouche. Je sens que tu recules comme si tu avais peur qu'on te touche . J'entends ta voix comme un écho. J'entends le vent te souffler les mots. Je te vois partir et me tourner le dos . Tandis que je suis accro . Tu est mon overdose, Reste près de moi si tu l'oses. Ta voix résonne comme un écho; Et je sens ton âme contre ma peau. Comme si nous ne faisions plus qu'un . Comme mêlés et entre mêlés. Sur mon chemin je t'ai trouver . Et je te supplie de rester. Mais je sais qu'au fond tu ne resteras jamais !!!! - Rencontre Une rencontre pleine de magie Tel Un mirage sorti de nulle part Comme un rêve au milieu de la nuit Une rencontre tellement rare Un ange venant du paradis Tel un esprit possédant un pouvoir L’homme était surpris Un ange lui redonnant espoir Son souffle s'était ralenti Il ne pouvait plus rien voir Son cœur de vitesse s'était pris Son souffle prenait du retard Par sa beauté il en était épris Il craignait trop son départ Venant d'un rêve qui hantait son esprit Par sa beauté il aimait croire De bonheur son être s'était rempli Il venait à l’instant de s’apercevoir Son souhait était assouvi De bonheur son ciel allait pleuvoir - Dernier poème d'amour tristes Prison d'amour C'est ma peine a perpétuité J'ai été jugé Je suis condamné Jamais je ne serais aimé C'est ma destinée Je vais passé ma vie dans ces longs couloirs à airer A quoi me sers d'espérer Ma vie est déjà toute tracé Je ne pourrai pas la modifier Ma vie est faite pour que je vive derrière ces barreaux d'acier Mon cœur a appris à vivre dans ces quelques mètres carré Il voudrait tant exploser Mais ne sait plus comment faire, cela à trop duré Même quand on m'amène promener Je n'arrive pas à respirer La seule de toutes mes liberté C'est de chaque jours penser Qu'ils vont venir me chercher Pour aller, une dernière fois me coucher Et de là, derrière cette paroi vitré Une fois l'aiguille plantée Ce doux produit injecté Mes yeux vont ce fermer Enfin je serai libéré Parti dans ce ciel étoilé Pouvoir voler en toute liberté Sans aucune culpabilité Mon Cœur peut enfin s'exprimer Lui aussi est libéré Pour toute l’éternité Cela n'empêche qu'il restera gravé Gravé à jamais Et qu'il ne regrettera pas le passé Car il a eu le plaisir d'exister Jusqu'à succomber Car oui j'ai été jugé et condamné A un crime de la plus haute cruauté Oui, messieurs les jurés, Oui, je l'avoue " J'ai Aimé " mais derrière notre sourire une douleur .
poeme je te quitte pour ne plus souffrir