Lechirurgien me précise que même si, grâce à la nouvelle technique par voie antérieure, il ne faut plus couper dans les muscles, il faut malgré tout bien les écarter et donc, tOg6Jl. Mentions légales SupportMédipole Garonne - 45 rue de Gironis - CS 13 624 - 31036 Toulouse Cedex 1Tél 05 62 13 28 28 Médipole Garonne - 45 rue de Gironis - CS 13 624 - 31036 Toulouse Cedex 1 Tél 05 62 13 28 28 Error 403 Guru Meditation XID 421896926 Varnish cache server Access through your institutionLes voies d’abord mini-invasives pour l’arthroplastie totale de hanche se développent depuis dix ans, avec pour objectif une limitation du traumatisme tissulaire. Outre la diminution des pertes sanguines et la cicatrice de petite taille, la chirurgie mini-invasive permettrait une récupération post-opératoire plus rapide, tout en s’affranchissant des précautions vis-à-vis de l’instabilité. Il s’agit toutefois de bénéfices à court terme, qui ne doivent pas faire oublier le risque de complications et de mauvais positionnement des implants, notamment au début de la courbe d’apprentissage du de prevue Non adaptéThe use of minimally-invasive surgical approaches for total hip arthroplasty has been developing for a decade, with the aim of limiting tissue trauma. In addition to smaller scar and reducing blood loss, the minimally invasive surgery allow faster recovery, without any hip precaution. However, these short-term benefits should not minimize the risk of complications and implants malpositionning, particularly at the beginning of the surgeon’s of evidenceNot applicableIntroductionPratiquée depuis 50 ans, l’arthroplastie totale de hanche est l’une des interventions chirurgicales les plus étudiées dans la littérature médicale. Son intérêt dans la prise en charge de la coxarthrose, ou d’autres pathologies coxo-fémorales, n’est plus à démontrer. Quelle que soit la voie d’abord utilisée, il s’agit d’une procédure fiable, reproductible, permettant une récupération fonctionnelle rapide, avec un faible de taux de depuis une dizaine d’années, on constate un intérêt croissant des chirurgiens pour les techniques dites mini-invasives ». Ce terme regroupe des voies d’abord plus petites, mesurant généralement moins de 10 cm, qui visent à réduire le traumatisme tissulaire. Les promoteurs de ces techniques avancent des arguments séduisants –pertes sanguines moindres ;–suites simples et moins douloureuses ;–récupération post-opératoire plus rapide ;–durée d’hospitalisation plus courte ;–résultat esthétique l’inverse, nombreux sont ceux qui décrient le concept, évoquant des taux de complications plus élevés, un positionnement des implants plus aléatoire, risquant de compromettre la survie de la prothèse à plus long de techniques mini-invasives pour la chirurgie prothétique de hanche s’inscrit dans la continuité d’autres innovations, telles que la cœlioscopie ou l’arthroscopie, visant à minimiser le traumatisme chirurgical, et à améliorer les suites pour le patient. La pression médiatique et la demande des patients ont conduit de nombreux chirurgiens orthopédistes à adopter ces voies d’abords. Mais l’on ne saurait généraliser l’emploi de ces techniques, en l’absence de bénéfices objectifs pour le patient, ou si le taux de réussite à court ou long termes devait être snippetsPrincipes et techniques chirurgicalesSi certains auteurs rapportaient déjà l’utilisation de voies mini-invasives il y a presque 20 ans, notamment Siguier qui utilise une mini-voie antérieure dès 1993 [1], c’est à partir de 2003 que le concept de chirurgie mini-invasive de hanche se développe, avec la description de la voie d’abord double-incision par Berger [2]. Pourtant, aucune définition précise n’est réellement admise [3]. La plupart des auteurs retiennent comme critère une incision cutanée de moins de 10 cm [4][5][6][7][8][9]IntérêtsL’engouement actuel pour la chirurgie mini-invasive de hanche repose sur la volonté du chirurgien d’améliorer les suites opératoires, la récupération fonctionnelle et, par là, la satisfaction de leurs patients. Si les promesses sont grandes, seule une analyse de la littérature peut révéler les bénéfices réels pour le de visibilitéLa principale contrainte d’une voie d’abord mini-invasive est le manque de visibilité. Parvenir à un bon positionnement des implants, sans provoquer de lésion tissulaire osseuse, musculaire, nerveuse, etc., constitue un challenge pour le des techniquesPour ceux qui ont une longue expérience de ces petites voies d’abord, il s’agit de procédures fiables et reproductibles, qui ne majorent pas le risque de complication per-opératoire et ne compromettent pas la qualité de la pose des implants, ce que Après prothèse de hanche standardLa rééducation après une prothèse de hanche standard répond à des objectifs simples –reprise progressive de la marche, avec puis sans aides ;–renforcement musculaire ;–apprentissage des mouvements luxant, en fonction de la voie d’abord les patients les plus jeunes et les plus dynamiques, l’auto-rééducation est souvent suffisante, mais l’apprentissage des mouvements luxant reste indispensable. Habituellement, la verticalisation est autorisée le lendemain de l’intervention, et laConclusionL’enthousiasme engendré par l’apparition de ces techniques mini-invasives est alimenté par les bons résultats que rapportent les promoteurs techniques fiables, taux de complications faibles, diminution des pertes sanguines, amélioration des suites post-opératoires immédiates et récupération plus rapide, sans oublier l’argument réalité, le bilan semble plus mitigé. Les bénéfices objectifs pour le patient ne sont pas toujours évidents. Complications et malpositions d’implants neRéférences 29Siguier T, Siguier M, Brumpt B. Mini-incision anterior approach does not increase dislocation rate a study of 1037...Berger RA. Total hip arthroplasty using the minimally invasive two-incision approach. Clin Orthop Relat Res...Wall SJ, Mears SC. Analysis of published evidence on minimally invasive total hip arthroplasty. J Arthroplasty...Asayama I, Kinsey TL, Mahoney OM. 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Les deux voies d’abord impliquent la section de muscles pour accéder à l’articulation de la hanche. Avec la voie antérieure mini-invasive, l’accès à l’articulation se fait sans section de muscles. L’utilisation de la table orthopédique et une instrumentation spécifique rendent possible le remplacement prothétique de la hanche par voie antérieure. Ceci explique des suites opératoires souvent plus simples et une récupération souvent plus rapide. Les avantages de la prothèse totale de hanche par voie antérieure par rapport aux autres voies peuvent être résumés en Une cicatrice de petite taille. Peu de douleurs post-opératoires. Moins de restrictions post-opératoires. Une hospitalisation plus courte. Pas de rééducation. Un risque très réduit de luxation. Une reprise rapide des activités quotidiennes et sportives. INDICATIONS Plusieurs maladies et situations entraînent la détérioration du cartilage articulaire. La prothèse de hanche est une option thérapeutique qui permet de soulager vos douleurs articulaires qui limitent vos activités quotidiennes. Parmi les pathologies on retrouve 1/ La coxarthrose qui est définie par l’usure progressive du cartilage articulaire. Plusieurs causes à cela L’âge La dysplasie et luxation congénitale de hanche. L’obésité … 2/ Séquelles de fracture de hanche. 3/ Arthrites rhumatismales. SYMPTOMES La douleur survenant au niveau de l’aine ou de la cuisse. Parfois, les douleurs touchent le genou. La raideur s’installe lentement. Restriction des mouvements et retentissement fonctionnel. DIAGNOSTIC Votre médecin ou Rhumatologue évaluera votre arthrose par les symptômes que vous décrivez et des tests diagnostiques. Votre chirurgien orthopédiste dirigera l’examen physique, les examens radiographiques et autres examens complémentaires pour éliminer d’autres causes. CHOIX DE LA PROTHESE Une prothèses totale de hanche comprend 3 à 4 parties La tige fémorale qui se place à l’intérieure du fémur sa forme et sa dimension sont adaptées au fémur du patient, le col est solidaire de cette tige. La tête du fémur ou bille s’emboîte sur la tige et s’articule avec le cotyle prothétique. Le cotyle prothétique est la partie qui se fixe dans le bassin, sa taille est adaptée au patient. De très nombreux modèles de prothèses de hanche existent, différents principalement par les matériaux utilisés, le type de fixation à l’os, et le couple de frottement. MODE DE FIXATION ET MATÉRIAUX DES IMPLANTS Fixation de la pièce fémorale La tige fémorale peut être scellée par du ciment chirurgical dans le fémur. La tige fémorale peut également être impactée elle est alors non cimentée. Elle est positionnée en contact intime avec l’os du fémur. Dans ce cas là, la tige est habituellement recouverte d’une surface rugueuse constituée d’hydroxyapatite. Ce revêtement assure la bonne intégration de la tige à l’os du patient. Fixation des cupules Un cotyle en polyéthylène sera cimenté. Une cupule impactée recouverte d’une couche d’hydroxyapatite sera impactée dans le bassin pour favoriser son incorporation à l os du bassin. LE COUPLE DE FROTTEMENT Défini par la nature des matériaux utilisés au niveau de la cupule et de la tête fémorale. Le couple métal-polyéthylène tête en métal et le cotyle en plastique Le couple céramique-polyéthylène tête en céramique et le cotyle en plastique Le couple céramique- céramique ou alumine-alumine la tête et l’insert sont en céramique. Le choix des implants tige cimentée ou non cimentée, cupule » cimentée ou non, type de couple de frottement etc… doit être adapté à la situation de chacun. Le choix se fera en prenant en compte plusieurs facteurs l’âge, la qualité de l’os, l’anatomie et les antécédents opératoires de la hanche opérée. TECHNIQUE OPÉRATOIRE cf. vidéo L’intervention se déroule sous anesthésie générale ou loco-régionale. L’intervention dure en moyenne 1 heure. Le patient est installé en décubitus dorsal sur la table de traction. L’incision, est d’environ 8 cm. Après l’opération, les phénomènes douloureux restent peu prononcés. Ils sont généralement très bien contrôlés par le traitement antalgique institué par l’anesthésiste. La cicatrice de l’intervention sera contrôlée régulièrement. Le redon petit tuyaux drainant le sang est laissé en place en moyenne 2 jours. SUITES POST-OPERATOIRES La douleur est généralement bien contrôlée, toutefois il est possible d’avoir quelques phénomènes algiques. La marche avec appui s’effectue dès le premier jour post-opératoire en fonction des douleurs avec deux cannes puis une seule deux à quatre semaines. Des pansements sont à refaire tous les 2 à 3 jours durant une période de 2 semaines. Un traitement préventif de la phlébite ainsi que sa surveillance sont impératifs 6 semaines environ. La sortie de la clinique se fait généralement à votre domicile COMPLICATIONS Les Luxations le risque de luxation est très faible pour la voie antérieure. La Paresthésie la voie antérieure présente un risque de lésion du nerf fémoro-cutané – nerf exclusivement sensitif – sans répercussion fonctionnelle. Les fractures per-opératoires. Les complications thrombo-emboliques phlébites, embolie pulmonaire. L’hématome. L’infection. L’ inégalité de longueurs des membres. Les risques énumérés ci-dessus ne constituent pas une liste exhaustive. Chaque cas est particulier et les complications post-opératoires peuvent être diverses et variées.

prothèse de hanche par voie antérieure avis