Cest encore mieux lâaprĂšs-midi. 13. ET. 14. MAR. 2019. DurĂ©e 1h25 . CHF 78.- / 68.- / 58.- Galerie Photo. DurĂ©e 1h25 / CHF 78.-/68.-/58.- Texte Ray Cooney Adaptation française Jean Poiret Mise en scĂšne JosĂ© Paul assistĂ© de Emmanuelle Tachoires Jeu SĂ©bastien Castro, Lysiane Meis, Pierre Cassignard, Guilhem Pellegrin, Pascale Louange,
| Commentaires fermĂ©s sur Câest encore mieux lâaprĂšs-midi, de Ray Cooney, mise en scĂšne JosĂ© Paul au Théùtre HĂ©bertot Article de Victoria Fourel Un dĂ©putĂ© projette une aprĂšs-midi lĂ©gĂšre avec sa maĂźtresse au lieu de faire acte de prĂ©sence Ă une session de lâassemblĂ©e.
LapiĂšce Câest encore mieux lâaprĂšs-midi joue les prolongations au théùtre HĂ©bertot jusquâau dimanche 14 mai 2017. Adaptation française de Jean Poiret de la farce anglaise Two Into One du dramaturge anglais Ray Cooney, Câest encore mieux lâaprĂšs-midi est un spectacle propice au rire facile et Ă la lĂ©gĂšretĂ©.
C'est encore mieux l'aprĂšs-midi, texte de Ray Cooney : photographies / Daniel Cande] -- 1987 -- images. Appartient Ă lâensemble documentaire : PhoSpec1. Panier ; Espace personnel ; A propos ; Aide et foire aux questions ; AccĂ©der au site de la BibliothĂšque nationale de France. Ouvrir la recherche . Menu. Effacer le champ de recherche
Cest encore mieux lâaprĂšs-midi (2001) Le voici donc ce troisiĂšme millĂ©naire tant attendu. Maintes fois nous vous avons parlĂ© de la « future salle ». Eh bien, le futur est devenu prĂ©sent. Les locaux mis Ă notre
EnfĂ©vrier 1987, crĂ©ation du grand succĂšs de Ray Cooney Câest Encore Mieux lâAprĂšs-midi, adaptĂ© par Jean Poiret, avec Pierre Mondy et Jacques Villeret. En juillet 1988, pour cent reprĂ©sentations, reprise du Saut du Lit
Cest encore mieux lâaprĂšs-midi est une comĂ©die créée par lâanglais Ray Cooney. Lâadaptation française a Ă©tĂ© laissĂ©e aux soins de Jean Poiret, lequel a su retranscrire toute lâhilaritĂ© du spectacle sans dĂ©naturer lâĆuvre originale.
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Il en va des Ă©crivains comme des hommes politiques il arrive que leur vie privĂ©e empiĂšte sur leur domaine dâĂ©lection, au point de crĂ©er des imbroglios allant du non-dit Ă lâallusif, de la pĂ©riphrase au dĂ©ballage. La suite aprĂšs la publicitĂ© Rosalie Vetch, la future YsĂ© Paul Claudel a eu une fille avant son mariage, Louise, qui nâa jamais portĂ© son nom. Cette Louise aurait pu rester dans le domaine rĂ©servĂ© de la vie privĂ©e, la comprĂ©hension de lâĆuvre de Claudel nâen aurait pas vraiment souffert. Il en va tout autrement pour ce qui est de la mĂšre de Louise, Rosalie Vetch, le grand amour de Claudel, celle qui partage la vie de lâauteur en deux et lui dicte si lâon peut dire Le Partage de midi » â YsĂ© câest elle â avant de hanter Le Soulier de satin » â ProuhĂšze, câest encore elle. Cette articulation affirmĂ©e entre lâĆuvre et la vie est lâun des apports principaux de la nouvelle Ă©dition du Théùtre » de Claudel dans la collection de la PlĂ©iade et de lâalbum qui lâaccompagne. Une premiĂšre Ă©dition avait Ă©tĂ© publiĂ©e en 1947, deux autres allaient suivre, la derniĂšre revue et augmentĂ©e » en 1967 par Jacques Madaule et Jacques Petit. A lâexception de deux courts textes, le corpus de la nouvelle Ă©dition, sous la direction de Didier Alexandre et de Michel Autrand, est identique aux Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes, Ă ceci prĂšs que lâordre adoptĂ© est celui de la chronologie de lâ suite aprĂšs la publicitĂ© Une Ă©dition sans non-dits La nouveautĂ© est dans les gros appendices qui multiplient les textes autour » des Ćuvres, dans les notes bien plus consĂ©quentes, dans la synthĂšse qui est faite du dernier Claudel, celui qui se tourne vers lâacteur, la scĂšne et réécrit ses piĂšces en consĂ©quence. Bref, dans tout lâhabillage qui fait la rĂ©putation de la PlĂ©iade. A commencer par la chronologie de la vie de lâauteur. LĂ , mieux quâune amĂ©lioration, câest une rĂ©volution. Dans la chronologie de 1967, le nom de Rosalie Vetch nâapparaĂźt pas. Il est dit quâĂ la fin 1900 ou dĂ©but 1901, Claudel part pour la Chine Ă bord de lâErnest-Simons. » Suit cette maigre mention Rencontre dâYsĂ© ». Sans autre explication. Les auteurs savent de qui ils parlent, mais le lecteur ? Pour ce dernier, YsĂ© câest le nom du personnage fĂ©minin du Partage de midi », piĂšce que Claudel Ă©crira beaucoup plus tard. Ce nâest pas YsĂ© que Claudel rencontre mais son modĂšle, son inspiratrice, Rosalie, sa Rose. Le lecteur est laissĂ© dans lâimprĂ©cision, la confusion. Le Quai dâOrsay sâĂ©meut... » Rien de tel dĂ©sormais. La chronologie de la nouvelle Ă©dition, tout en prĂ©cisant en prĂ©ambule que les Ă©vĂ©nements de la vie privĂ©e sont rĂ©duits au minimum » comprendre ce qui va ĂȘtre dit doit ĂȘtre dit Ă©voque, sans dĂ©tour et sans fard, la rencontre de Claudel avec le couple Vetch et leurs quatre enfants sur le bateau qui vogue vers la Chine. Et ce qui sâen suivit un amour fou. La suite aprĂšs la publicitĂ© Claudel Ă lâĂ©poque oĂč il rencontre sa Rose » DR. Il est clairement dit que Rosalie va devenir la maĂźtresse de Claudel », consul Ă Fou-tcheou, que tout cela ira beaucoup plus loin puisquâen 1903, lit-on dans la suite de la chronologie 2011 faits passĂ©s aussi sous silence dans les Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes Le Quai dâOrsay sâĂ©meut de la situation scandaleuse créée par lâassociation de Claudel et de Francis Vetch dans des projets Ă©conomiques, par lâadultĂšre de Claudel et de Rosalie Vetch, et par lâinstallation de cette derniĂšre dans la maison consulaire. » Une enquĂȘte est diligentĂ©e, lit-on encore. Philippe Berthelot, alors secrĂ©taire dâambassade chargĂ© dâune mission en ExtrĂȘme-Orient, Ă©touffera lâaffaire. Une durable amitiĂ© naĂźt entre Claudel et le couple Berthelot. Elle part, il commence son Journal » Enceinte de Claudel, Rosalie Vetch quitte la Chine en aoĂ»t 1904 et ne donnera plus de ses nouvelles pendant treize ans. Claudel vit ce silence elle lui renvoie ses lettres comme une trahison Et voici que, comme quelquâun qui se dĂ©tourne, tu mâas trahi, tu nâes plus nulle part, ĂŽ Rose ! ». La suite aprĂšs la publicitĂ© Câest dans cette pĂ©riode que lâidĂ©e du Partage de midi » va germer et câest au lendemain du dĂ©part de lâĂȘtre aimĂ© quâil commence Ă tenir son Journal ». PremiĂšres lignes Son dĂ©part - 1er aoĂ»t 1904. CommencĂ© Ă Fou-tcheou, septembre 1904. Naissance de Louise 22 janvier 1905 [ligne ajoutĂ©e plus tard bien sĂ»r, ndlr]. Fendre la muraille du cĆur humain. » Dans la prĂ©sentation de ce Journal », paru en 1968 dans la PlĂ©iade, le nom de Rosalie nâapparaĂźt toujours pas, on ne parle que dâYsĂ©. Il est vrai Claudel use souvent du nom dâYsĂ© pour Ă©voquer Rosalie-Rose tant lâĂȘtre et le personnage sont insĂ©parables. YsĂ© sait quâelle est sĂ©parĂ©e de Mesa [Claudel] pour toujours », lit-on dans lâintroduction censĂ©e dire des faits et qui amalgame la vie et la fiction comme un romancier. Quand Rose lui Ă©crira aprĂšs treize ans de silence lettre qui aura son pendant dans la lettre Ă Rodrigue du Soulier de satin » qui mettra dix ans avant dâarriver, Claudel mentionne probablement son nom dans le Journal », mais dans la transcription pour la PlĂ©iade, le nom est Ă©trangement remplacĂ© par un sic ». Et une lettre que Claudel recopie dans son Journal » nâest assortie dâaucune note. Prudence ? Pruderie ? Pudibonderie ? DiscrĂ©tion ? La suite aprĂšs la publicitĂ© Les Ă©diteurs des prĂ©cĂ©dents PlĂ©iade savaient » dĂ©jĂ Les Ă©diteurs du Journal » en 68 comme ceux du Théùtre » en 67 savaient. Pas tout, mais ils savaient ». Jean Amrouche savait dĂ©jĂ , lorsquâil sâentretenait avec Claudel en 1951 pour des MĂ©moires improvisĂ©es ». Il y vient avec mille prĂ©cautions Vers 1900, ou entre 1900 et 1905, voici quâil ne sâagit pas de la Femme, mais dâune femme, voici quâil ne sâagit seulement de lâAmour, mais dâun amour, est-ce exact ? » questionne-t-il. Oui » rĂ©pond le catholique Claudel avant de digresser pour ne pas en dire plus. Amrouche revient Ă la charge Je ne voudrais pas ĂȘtre indiscret... », mais de pas de cĂŽtĂ© en circonvolutions, il ne fait que tourner autour du pot. Sans rien dire. Et Claudel ne dit rien. Autre temps, autres mĆurs. DĂšs 1905 cependant, dans une lettre au poĂšte Francis Jammes, alors quâil Ă©crivait Le Partage de midi », Claudel ne cachait rien Vous savez que je fais un drame qui nâest autre que lâhistoire un peu arrangĂ©e de mon aventure. Il faut que je lâĂ©crive. Jâen suis possĂ©dĂ© depuis des annĂ©es, et cela me sort par tous les pores. » Entre Ă©crivains... La suite aprĂšs la publicitĂ© Antoine Vitez sur les traces de Rose Claudel face Ă lui-mĂȘme DR. Au fil des dĂ©cennies, on allait passer du non-dit au murmurĂ© puis au dit. Je me souviens des rĂ©pĂ©titions du Soulier de satin » Ă Chaillot en 1987. Le premier jour, Antoine Vitez avait invitĂ© RenĂ©e Nantet-Claudel, fille lĂ©gitime. Les jours suivants et tout au long des rĂ©pĂ©titions, il parla de Rose qui le fascinait. Le jour de lâanniversaire de Ludmila Mikael qui jouait ProuhĂšze et qui avait jouĂ© YsĂ©, il lui offrit un bouquet de roses... roses. Un jour, il relit le dĂ©but du Journal » et note Câest lĂ notre sujet il sâagit de montrer comment cela peut se fendre, la muraille du cĆur humain. » AprĂšs la crĂ©ation Ă Avignon, pendant les reprĂ©sentations Ă Chaillot, il retrouve la trace de Louise, la fille illĂ©gitime. Il Ă©crit une note de service Elle a prĂšs de 83 ans. Elle vit Ă VĂ©zelay. Je lui ai tĂ©lĂ©phonĂ©. Elle viendra voir âLe Soulier de Satin â en dĂ©cembre » publiĂ© dans Le Journal de Bord » quâa tenu Eloi Recoing, Le Monde Editions.La suite aprĂšs la publicitĂ© Les photos de lâalbum Claudel Ces derniĂšres annĂ©es, plusieurs ouvrages ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă Rose, nĂ©e Rosalia Scibor-Rylska Ă Cracovie, dâun pĂšre polonais et dâune mĂšre Ă©cossaise. Et la rĂ©cente Ă©dition Folio du Partage de midi » ne lâignore pas. Cette Ă©dition prestigieuse et savante de la PlĂ©iade est comme lâapothĂ©ose de cette histoire dĂ©sormais publique. La notice sur le Partage de midi » montre, scĂšne par scĂšne, lâentrelacement de la vie et de la piĂšce. Et il en va de mĂȘme pour la notice du Soulier de satin » oĂč intervient Ă©galement un flirt tardif, une amitiĂ© amoureuse qui relit Claudel Ă Audrey Parr quâil surnomme Margotine ». Lâalbum Claudel, dont lâiconographie a Ă©tĂ© choisie et commentĂ©e par Guy Goffette, est encore plus explicite. JusquâĂ montrer une photographie de Rose sur le bateau oĂč tout allait commencer et deux photos dâAudrey Parr. JusquâĂ mentionner ce que lâon lit au dos de la croix de fer qui orne la pierre tombale de Rosalie-Rose au cimetiĂšre de VĂ©zelay Seule la rose/est assez fragile pour exprimer lâĂ©ternitĂ© », une phrase extraite des Cent phrases pour Ă©ventails » de Claudel. Lequel avait choisi que soient gravĂ©s sur sa tombe ces seuls mots Ici reposent les restes et la semence de Paul Claudel. »La suite aprĂšs la publicitĂ© Paul Claudel en 1927 Wikimedia Commons. ? Théùtre » de Paul Claudel - deux volumes 1 776 pages et 1 904 pages de la collection la PlĂ©iade chez Gallimard - prix de lancement jusquâau 31 aoĂ»t 65 euros chaque volume ou 130 euros les deux rĂ©unis en coffret. Album Claudel » offert pour lâachat de trois volumes de la PlĂ©iade
Georges Werler AnnĂ©e de crĂ©ation 2008 Joue-t-on Le Malade imaginaire de la mĂȘme maniĂšre Ă 46 ans, Ă 62 ans, et Ă 83 ans ? Ă travers lâexemple de Michel Bouquet, qui fut lâinterprĂšte du rĂŽle dâArgan pendant presque 40 ans, les Ă©lĂšves sont invitĂ©s Ă dĂ©couvrir comment lâinterprĂ©tation dâun rĂŽle peut Ă©voluer tout au long dâune vie, en passant dâune mise en scĂšne Ă lâautre. Petit bijou de comĂ©die insĂ©rĂ© dans le chef-dâĆuvre quâest Le Malade imaginaire, la scĂšne de Louison, qui met en scĂšne une enfant, pose â elle aussi â la question de la distribution Ă qui confier ce rĂŽle de petite fille ? Et quel est lâenjeu dramaturgique de cette scĂšne, dans laquelle une enfant fait » la morte ? Par une sĂ©rie de courtes activitĂ©s sur les choix de distribution et dâinterprĂ©tation, de scĂ©nographie et de costumes, les Ă©lĂšves dĂ©couvrent la mise en scĂšne de Georges Werler qui nous rappelle que le jeu théùtral est, au moins autant que le rapport Ă la maladie et Ă la mĂ©decine, lâenjeu majeur du Malade imaginaire. Pistes pĂ©dagogiques sur le spectacle Connectez-vous sur Ă©duthĂšque pour accĂ©der Ă ce contenu Remerciements GĂ©nĂ©rique Mise en scĂšne de Georges Werler. Spectacle créé au théùtre de la Porte Saint-Martin en 2008. Avec Michel Bouquet Argan Juliette CarrĂ© Toinette HĂ©lĂšne Seuzaret BĂ©line Olivier Claverie Monsieur Bonnefoy SĂ©bastien Rognoni Monsieur Fleurant Pierre Forest Monsieur Diafoirus Sylvain Machac ClĂ©ante Christian Bouillette Monsieur Purgon Pierre-Alain Chapuis BĂ©ralde Pierre Val Thomas Diafoirus Julie de Bona en alternance avec Sarha Llorca AngĂ©lique ClĂ©mence Faure Louison ScĂ©nographie Agostino Pace Costumes Pascale Bordet Son Jean-Pierre PrĂ©vost LumiĂšres Jacques Puisais Suite En lien avec cette mise en scĂšne Captation intĂ©grale sur Cyrano DĂ©couvrez Cyrano, la plateforme vidĂ©o 100 % théùtre au service des enseignants, conçue par Théùtral magazine et sa rĂ©daction, et accĂ©dez gratuitement Ă la captation intĂ©grale de ce spectacle. Le Malade imaginaire sur PrĂ©sentation du spectacle, distribution complĂšte, vidĂ©os, documents numĂ©risĂ©s, critiques et calendrier des reprĂ©sentations. Bouton fermeture pop in Connectez-vous sur Ă©duthĂšque Avant de poursuivre votre navigation sur ce site, vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers le site Ă©duthĂšque pour finaliser la connexion. Vous ĂȘtes enseignant ! En vous connectant sur Ă©duthĂšque, vous allez pouvoir accĂ©der aux contenus de Théùtre en acte extraits vidĂ©o, photographies, interviews des auteurs, des metteurs en scĂšne, des comĂ©diens, reportages, dossiers de presse, documents dâarchives⊠Pistes pĂ©dagogiques AccĂ©dez Ă des accompagnements pour dĂ©couvrir lâauteur, Ă©tudier le texte, analyser des spectacles et comparer des mises en scĂšne. Utilisez directement ces activitĂ©s en classe avec vos Ă©lĂšves en leur communiquant votre compte classe Ă©duthĂšque. Mises en scĂšne comparĂ©es Comparez diffĂ©rents partis pris de mises en scĂšne de rĂ©fĂ©rence, rĂ©centes et historiques, Ă travers des extraits vidĂ©o.
CinĂ©ma PubliĂ© le 04/06/08 mis Ă jour le 08/12/20 Partager La mort du cinĂ©ma, on y a tous pensĂ©. Câest idiot, câest plus fort que nous. En s'improvisant devin, on a dĂ» un jour annoncer sa fin vers 2015. Cette lubie court depuis fort longtemps, en vĂ©ritĂ© depuis plus dâun siĂšcle. Curieux comme le cinĂ©ma, pourtant jeune, est nĂ© vieux. A peine avait-il vu le jour que la nuit le poursuivait dĂ©jĂ . MarquĂ© dâun sceau funĂšbre, il a grandi en orphelin. Un bĂątard croisement de la peinture, du théùtre et du roman, suscitant tour Ă tour pitiĂ© ou convoitise. DĂšs les annĂ©es 1920/30, toutes sortes de Cassandre â des personnes loin dâĂȘtre bĂȘtes, comme Philippe Soupault ou Abel Gance... â prophĂ©tisaient sa mort imminente. Aimer le cinĂ©ma, câest aussi se repaĂźtre de son dĂ©clin. Mais voilĂ , seul ou avec des complices, le cinĂ©ma a Ă©voluĂ©, a connu des mutations et des extensions. Nombreux furent ses ennemis dĂ©signĂ©s le parlant, la couleur, la tĂ©lĂ©vision, les magnĂ©toscopes, les DVD, la VOD, la projection numĂ©rique, etc. Câest peut-ĂȘtre Ă la fin des annĂ©es 80 que la dĂ©lectation morose a atteint son apogĂ©e. Souvenez-vous des interviews avec Wenders ou Godard, des Ă©crits de Serge Daney. Lâambiance Ă©tait alors Ă lâoraison funĂšbre. La belle sĂ©rie dâĂ©mission CinĂ©ma cinĂ©mas consacra ce penchant mortifĂšre, en cĂ©lĂšbrant de maniĂšre nostalgique un Ăąge dâor mais rĂ©volu du cinĂ©ma. Il nây a pas de honte à ça. La nostalgie nâest pas un plaisir coupable et tout le monde peut lâĂ©prouver, mĂȘme ceux qui sâen dĂ©fendent. Ainsi chacun pense que sa jeunesse cinĂ©phile est la plus glorieuse qui soit. Sans nĂ©cessairement voir que dans jeunesse cinĂ©phile », le terme le plus important câest jeunesse ». A quoi bon sâenorgueillir dâavoir Ă©tĂ© le contemporain de la Screwball comedy, du nĂ©orĂ©alisme italien ou de la Nouvelle Vague ? De toute façon, je serais bien mal placĂ© jâappartiens Ă la premiĂšre gĂ©nĂ©ration perdue ? qui a dĂ©couvert le cinĂ©ma... Ă la tĂ©lĂ©vision ! Eh oui, avant de hanter les salles obscures, jâai goĂ»tĂ© aux films du dimanche soir ceux de Sautet comme de Verneuil Ă une Ă©poque oĂč lâon ne parlait pas encore de prime-time. Cela ne mâempĂȘche pas de constater combien le cinĂ©ma en salles a changĂ© et de me souvenir non sans dĂ©lice du temps oĂč le programme de la cinĂ©mathĂšque de Chaillot Ă©tait une feuille de couleur dactylographiĂ©e, du temps oĂč lâon pouvait rentrer dans un cinĂ©ma, y rester lâaprĂšs-midi, passer dâune salle Ă lâautre, du temps oĂč la rĂ©servation dâune place nâexistait pas, du temps aussi oĂč les salles sentaient mĂ©chamment des pieds. Ce nâĂ©tait donc pas forcĂ©ment mieux avant. CâĂ©tait diffĂ©rent, voilĂ tout. Aujourdâhui, curieusement, on ne parle plus de la mort du cinĂ©ma. Mais plutĂŽt de crise, liĂ©e au systĂšme dâaide, dâexploitation ou de diffusion. Le cinĂ©ma nâest plus un, il sâest complexifiĂ©, multipliĂ©, diversifiĂ©. Il existe hors des salles. Il est presque partout. Est-il pour autant vivant ? Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă rejoindre Ă votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă bientĂŽt. Sâabonner
Dans un hĂŽtel proche de lâAssemblĂ© Nationale, un cĂ©lĂšbre dĂ©putĂ© se prĂ©pare Ă un aprĂšs-midi coquin avec une secrĂ©taire du premier ministre au lieu dâassister Ă un dĂ©bat parlementaire de la plus haute importance. Mais la prĂ©sence de sa femme dans le mĂȘme hĂŽtel et la maladresse chronique de son assistant vont dĂ©chaĂźner les catastrophes et toute une sĂ©rie de quiproquos hilarants ! Un vaudeville moderne qui ne laisse aucun rĂ©pit aux spectateurs. Câest irrĂ©sistible et rĂ©jouissant au possible, de quoi oublier totalement pour un instant tous les soucis du monde. » REGâARTS UNE PIĂCE DE RAY COONEYAVEC SĂBASTIEN CASTRO, LYSIANE MEIS, PIERRE CASSIGNARD⊠ADAPTATION FRANĂAISE JEAN POIRETMISE EN SCĂNE JOSĂ PAULAssistante mise en scĂšne Emmanuelle TACHOIRES DĂ©cors Jean-Michel ADAMLumiĂšres Laurent BĂALCostumes Juliette CHANAUDSon Michel WINOGRADOFF PASCAL LEGROS PRODUCTIONS EN ACCORD AVEC LE THĂĂTRE DES NOUVEAUTĂS Samedi 9 mars 2019 Ă 20H30DurĂ©e 1h40 TARIF APlein tarif 1Ăšre cat. 39,00 âŹPlein tarif 2e cat. 31,20 âŹRĂ©duit 31,20 âŹ13 - 25 ans 19,50 âŹ-13 ans 9,75 ⏠Horaires d'ouverture des Prairiales Mardi et jeudi 14h Ă 17hMercredi et vendredi de 14h Ă 19hSamedi de 9h30 Ă 12h30 Le guichet est ouvert et rĂ©servĂ© au cinĂ©ma 1/2 heure avant chaque sĂ©ance. Ventes des billets saison 2018 - 2019, Ă partir du mardi 19 juin 2018Le programme est disponible en version papier aux Prairiales, en mairie et Ă la bibliothĂšque et sur le site de la ville d'Epernon Informations pratiques - BilletterieBilletterie PrairialesMardi et jeudi de 14h Ă 17h, mercredi et vendredi de 13h30 Ă 20h, samedi de 9h30 Ă 12h30Au guichetPar tĂ©lĂ©phone 02 37 32 64 68 rĂšglement obligatoire par carte bancaire Billetteries partenairesAux horaires dâouvertures des enseignesMagasins U* IntermarchĂ©* GĂ©ant* Carrefour* Fnac* France Billet* 0 892 68 36 22 0,34âŹ/min*Conditions tarifaires rĂ©duction et commission selon les enseignesPar internet 24h/24 - 7 J/7Les Prairiales Ă Epernon sur tarifaires rĂ©duction et commission selon les DE RĂGLEMENT AUX PRAIRIALES Au guichet espĂšces, chĂšques, cartes bancaires, mandats administratifs par tĂ©lĂ©phone cartes bancairesABONNEMENTS**dans la limite de 300 places par spectacleDu mardi au vendredi de 14h Ă 17h et le samedi de 9h30 Ă 12h30Conditions5 spectacles au choix dans la grille dâabonnement, carte Prairiales offerteVente au guichetSi vous ne pouvez pas vous dĂ©placer, achat Ă titre exceptionnel autorisĂ© par courrier accompagnĂ© du chĂšque Ă lâordre du TrĂ©sor Public votre demande ne sera traitĂ©e quâaprĂšs les demandes faites au guichet et le placement se fera en fonction des places restantes.CARTE PRAIRIALES Nominative et valable sur la saison 2018 - 2019Tarif rĂ©duit sur tous les spectacles et le cinĂ©maInformations rĂ©guliĂšres par courrier ou mailVente au guichetVente par courrier accompagnĂ© du chĂšque Ă lâordre du TrĂ©sor Public mettre une enveloppe timbrĂ©e pour lâenvoi Ă domicile ou retrait au guichet aux horaires dâouverturePar tĂ©lĂ©phone avec rĂšglement par carte bancaire retrait au guichetPossibilitĂ© de prĂ©vente achetez vos places Ă l'avance !prairiales Prairiales 21 avenue de la Prairie28230 EPERNONRenseignements 02 37 18 59 20 PubliĂ© par Ramboliweb le 04/2/2019
c est encore mieux l aprĂšs midi theatre